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Swiss Freeski Tour – au cœur de l’action : Volume 4 avec Christoph Perreten
La saison du Swiss Freeski Tour a été lancée il y a un mois avec l’évènement sur le Glacier 3000. La prochaine manifestation aura lieu en janvier à Leysin avec l’évènement pré-JOJ. Afin de vous tenir régulièrement au courant, nous prenons le pouls de différents acteurs et proposons un tour d’horizon de la saison 2018/19 en quatre épisodes, à paraître le vendredi. Le responsable de la relève dans le domaine freeski, Alex Hüsler, a été le premier à se lancer, suivi de Dominik « JP » Furrer, Chef entraîneur Freeski. La saga a continué avec Pascal Perret, Contest Director du Swiss Freeski Tour. C’est Christoph Perreten, Chef Ski freestyle chez Swiss-Ski, qui clôture ici la série.
Jonas Hunziker remporte les trials de big air
On sait désormais qui a réussi à décrocher le quatrième et dernier billet de big air pour les Championnats du monde : Jonas Hunziker, âgé de 24 et membre du cadre national de ski freestyle, a remporté l’unique compétition de sélection de big air disputée à Laax.
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L'hiver est de retour et il est grand temps de faire bouger les parcs ! La fenêtre d'inscription pour les Audi Shred Days 2018/19 est ouverte et tu peux maintenant bénéficier d'un spécial Noël.
Les jours d'après de Sarah Hoefflin

Sortie de nulle part en devenant championne olympique de slopestyle un jour de février, Sarah Hoefflin a dû composer avec un destin imprévu. Avant de se remettre au travail, mais avec quelle motivation?

"Ce jour-là, j’avais tellement mal partout, j’avais fait de si mauvais entraînements que je m’étais dit que je n’avais aucune chance." Ce jour-là, c'était le 17 février dernier. Ce jour-là, Sarah Hoefflin est devenue championne olympique de slopestyle, malgré une grosse douleur au talon, contractée après une réception mal maîtrisée quelques jours auparavant. C’est peut-être ce qui a permis à la Genevoise, défaite de toute pression, de s’imposer devant la Gruérienne Mathilde Gremaud.

Au centre de l'attention

Il a suffi d’un run pour que la Suissesse soit propulsée sur le devant de la scène. Lors de son troisième et dernier passage en finale, son switch double 900 (une rotation de deux tours et demi sur elle-même) l’a envoyée sur le toit de l’Olympe. De quoi changer une vie. "Je me suis retrouvée avec beaucoup de sollicitations, il y a plein de gens qui veulent me parler", récite une Hoefflin qui a dû se rompre à l’exercice médiatique.

Dix mois après, elle le maîtrise, tout en assurant que "en tant que personne, je n’ai pas changé, j’ai toujours la même envie, la même faim". Il serait donc possible de toucher le Saint-Graal du jour au lendemain et de conserver intacte sa motivation. Hoefflin, qui n’a intégré qu’en 2015 les cadres de Swiss-Ski, n’a-t-elle pas eu à digérer ce succès auquel elle n’avait pas été rodée?

"Bon, c’est vrai que je n’avais pas du tout l’habitude d’avoir toute cette attention", concède quand même la sociétaire du Ski-club de Meinier. "A 27 ans, cela fait forcément bizarre, contrairement à un athlète qui y a été préparé durant sa jeunesse et qui peut s’y habituer. Moi, j’ai déjà une vie complète derrière moi."

Une vie qui l’a notamment menée de Genève à Chamonix en passant par la Grande-Bretagne, où l’adolescente d’alors avait déménagé avec sa mère. Un parcours qui l’a aussi conduit à échouer devant ses rêves de médecine, mais à être diplômée en neurosciences. Ou à écumer les activités diverses et variées avant de se mettre au ski freestyle de compétition dès 2014.

"Besoin de redescendre"

Sarah Hoefflin a beau témoigner d’une sérénité totale devant son imprévu destin, cela ne s’est pas fait sans adaptations. Un proche l’assiste dans la gestion de son agenda et de ses partenariats. Aussi, elle a travaillé durant quelques semaines dans une société de services établie à Carouge et qui la sponsorise. "J’avais besoin de revenir sur terre, de retrouver une vie normale, précise-t-elle. Pour le mental, pour garder la tête froide, avoir trop d’attention n’est pas très sain. Certains essayent de rester tout en haut trop longtemps, mais je crois qu’il est important de redescendre." Pour mieux remonter?

La Genevoise ne l’affirme pas. Elle ne se dit pas animée par le succès: "Je ne pense pas trop à gagner les compétitions, je veux juste faire du bon ski et progresser. Mon but, c’est d’apprendre de nouvelles figures et si j’arrive à bien skier, tant mieux. On ne peut pas monter sur les podiums juste parce qu’on en a envie." En somme, il faut croire que Hoefflin poursuit la quête de la perfection, pas celle des médailles.

Le plaisir comme moteur

Alors, elle s’est remise au boulot au c½ur de l’étouffante canicule estivale, bien loin des températures extrêmes de Pyeongchang. "Mais j’ai passé un très mauvais été, confie aujourd’hui la médaillée d’or. Je me suis cassé l’épaule après trois jours de préparation, mais je ne l’ai dit à personne. Je ne voulais que cela finisse dans les journaux et que je reçoive des tonnes de messages. Il y a aussi eu la perte de mon grand-père et mon déménagement à Chamonix." Brutal retour aux épreuves de la normalité.

Et puis, finalement, tout s’est remis en place. L’automne arrivant, Hoefflin a rechaussé ses skis. Non sans l’appréhension - vite dissipée - de ne pas retrouver son niveau. La confiance est revenue et les belles performances avec. D’abord, une deuxième place en Big Air à Modène pour l'ouverture de la saison. Et puis, fin novembre, la confirmation avec un autre deuxième rang à Stubai (AUT), en slopestyle cette fois.

Pas de victoire certes ("Non, je ne vais pas tout gagner, les autres filles progressent", insiste la jeune femme), mais pas moins de plaisir. Il est là le moteur de Sarah Hoefflin. Le plan de carrière est accessoire, le palmarès relatif. "Je m’arrêterai quand j’en aurai marre. Alors pour l’instant je continue." Cela évite de se poser trop de questions.

Swiss Freeski Tour – au cœur de l’action : 3e épisode avec Pascal Perret
La saison du Swiss Freeski Tour a été lancée il y a trois semaines avec l’évènement sur le Glacier3000. La prochaine manifestation aura lieu en janvier à Leysin avec l’évènement pré-JOJ. Afin de vous tenir régulièrement au courant, nous prenons le pouls de différents acteurs et proposons un tour d’horizon de la saison 2018/19 en quatre épisodes, à paraître le vendredi. Le responsable de la relève dans le domaine freeski, Alex Hüsler, a été le premier à se lancer, suivi de Dominik « JP » Furrer, Chef entraîneur Freeski.
La saga continue avec Pascal Perret, Contest Director du Swiss Freeski Tour.
Chasse aux pingouins et lancer de boules de neige avec Andri Ragettli

Le freeskieur Andri Ragettli va apporter du mouvement dans les écoles suisses en tant que moniteur de la série spéciale « hiver » de « L’école bouge ». Les 15 exercices de cette nouvelle série – dont la chasse aux pingouins et le lancer de boules de neige – sont dès à présent disponibles sur le site Internet de « L’école bouge ».


Depuis le début de l’année scolaire en cours, les classes d’école suisses bénéficient de nouvelles impulsions. Grâce à la plateforme en ligne « L’école bouge » de Swiss OIympic, les enseignants peuvent en effet apporter davantage de joie et de mouvement en classe, en choisissant, selon les besoins et l’humeur de leurs élèves, parmi une multitude d’exercices – parcours d’équilibre ou bataille de pouces par exemple.


Juste à temps pour la saison froide, les élèves de Suisse peuvent désormais se réjouir de la série spéciale « hiver » de « L’école bouge ». Quinze exercices spécifiques à l’hiver sont disponibles dès maintenant sur le site Internet www.ecolebouge.ch. Ces exercices d’intérieur comme d’extérieur, tels que la chasse aux pingouins, le lancer de boules de neige ou la course pieds nus, stimulent le système cardio-vasculaire et les ondes cérébrales des élèves et créent un lien entre l’école, le sport et la santé.


« L’école bouge » apporte du mouvement dans les classes
Les exercices de la série hivernale sont présentés par Andri Ragettli. Le vainqueur du classement général de la Coupe du monde de slopestyle a décroché sa maturité cet été à la Sportmittelschule Engelberg et a accepté avec plaisir de jouer au moniteur pour « L’école bouge ». « J’ai parfois eu de la peine à rester assis toute la journée en classe pour apprendre. Comme son nom l’indique, « L’école bouge » apporte du mouvement dans les classes et stimule la capacité de performance des élèves. Je trouve super que Swiss Olympic s’engage pour plus d’activité physique dans le quotidien scolaire grâce à ce programme », explique Andri Ragettli.


Les exercices de cette série spéciale ainsi que tous les autres exercices de « L’école bouge » sont disponibles sur le site Internet www.ecolebouge.ch. Depuis le relancement du programme cet été, plus de 2000 enseignants se sont inscrits sur le site. Plus de 1500 classes ont en outre commandé du matériel pour pouvoir réaliser des exercices et le site a été consulté près de 65’000 fois.

La fenêtre d’inscription pour les Audi Shred Days 2018/19 est ouverte
La fenêtre d’inscription pour les Audi Shred Days 2018/19 est ouverte dès à présent. Durant 14 jours et dans sept régions différentes, de jeunes freeskieurs et snowboardeurs auront l’occasion de peaufiner leurs figures à des conditions avantageuses et sous la houlette de professionnels.
Swiss Freeski Tour : au cœur de l’action : 2e épisode avec Dominik « JP » Furrer
La saison du Swiss Freeski Tour a été lancée il y a deux semaines avec l’évènement sur le Glacier 3000. La prochaine manifestation aura lieu en janvier à Leysin avec l’évènement pré-JOJ. Afin de vous tenir régulièrement au courant, nous prenons le pouls de différents acteurs et proposons un tour d’horizon de la saison 2018/19 en quatre épisodes, à paraître le vendredi. Le responsable de la relève dans le domaine freeski, Alex Hüsler, a été le premier à se lancer. C’est aujourd’hui Dominik « JP » Furrer, chef entraîneur Freeski, qui nous dévoilera ses attentes vis-à-vis de la saison et son rapport au sport d’élite.
Elias Ambühl se retire du sport de compétition
Elias Ambühl, freestyleur âgé de 26 ans, a annoncé sa retraite dimanche lors de son apparition dans l’émission « Sportpanorama » sur la chaîne SRF. Un pionnier suisse du ski freestyle quitte ainsi la grande scène de la compétition.