Nadine Fähndrich : «Je suis meilleure avec les chiffres qu’avec les noms – sauf ceux des bébés.»

Retour

Nadine Fähndrich entre en lice pour la première fois cette saison lors de la deuxième Coupe du monde de ski de fond sur sol helvétique. À Goms, la fondeuse de 28 ans entend se battre pour les premières places. Dans l’entretien, Fähndrich évoque ses caprices dépensiers et le menu avec lequel elle en met plein la vue à ses invités.

Quelle a été ta plus grande aventure jusque-là?
Je ne suis pas du tout accro à l’adrénaline. Mais lorsque j’étais en vacances à Dubaï, j’ai osé survoler la marina en tyrolienne depuis un immeuble de 170 m de haut. J’ai ainsi pu découvrir le port de plaisance en volant comme un oiseau.

De quel rêve aurais-tu préféré ne pas te réveiller? 
Avant de monter sur la plus haute marche du podium pour la première fois, j’ai rêvé une nuit que je gagnais une course de Coupe du monde. J’ai eu la chance que ce rêve se réalise.

Qui était ton héros ou ton héroïne quand tu étais petite? 
Mes parents. Et mon personnage de bande dessinée préféré était Globi. 

Enfant, quelle était ta plus grande passion? 
Je suis généralement quelqu’un de très enthousiaste et j’ai toujours aimé pratiquer différents sports – et suivre de nombreux sports à la télévision. Nous attendions toujours avec impatience l’émission «Sportpanorama» le dimanche en famille. C’était une sorte de rituel. 

Quelle est l’histoire embarrassante de ton enfance que tes parents aiment raconter? 
Quand j’étais enfant, j’ai skié une fois à St-Moritz juste après la Coupe du monde de ski alpin. La piste était encore extrêmement glacée. Au moment où j’ai voulu m’arrêter, j’ai dévalé toute la pente. Cette glissade m’a semblé durer une éternité. 

Quel est ton plus grand tic? 
Souvent, lors des interviews ou des séances photos, je ne sais pas où mettre mes mains et je joue avec elles. 

Qu’est-ce qui te fait perdre ton temps? 
Mon smartphone, clairement. Quand je fais défiler les vidéos sur Instagram. Au bout d’un moment, je m’énerve toute seule. 

Dans quel genre de situations perds-tu ton sang-froid? 
L’intolérance des gens est quelque chose qui me met en colère. Ça m’énerve quand les gens jugent les autres alors que ça ne les concerne pas du tout.

Dans quoi dépenses-tu trop d’argent? 
Ça dépend quand. En ce moment, pour des manucures.

Quelle question redouterais-tu lors d’un entretien d’embauche? 
Celle de donner mes points forts selon moi. Je trouve difficile d’y répondre, même aujourd’hui. Je préfère que d’autres le fassent. 

A quel moment de la journée faut-il éviter de te poser des questions difficiles? 
Tôt le matin, quand je ne suis pas encore assez réveillée. Je ne suis pas du matin. 

Quel est ton péché mignon en matière de vêtements? 
Je n’en ai pas vraiment et je trouve qu’il faut relativiser. Souvent, je me dis d’abord qu’on ne peut pas porter tel ou tel vêtement. Mais quand je vois plusieurs personnes le faire et que je m’y suis habituée, cela me semble tout à coup parfaitement normal. 

Que trouve-t-on toujours dans ton frigo? 
Du fromage. J’aime beaucoup la feta et le gruyère. 

Quel menu proposes-tu lorsque tu veux impressionner tes hôtes?
En ce moment, je prépare souvent des plats au curry quand j’ai de la visite. Récemment, j’en ai préparé un à la courge – c’était très bon. 

Quelle est la tâche ménagère que tu aimes le moins?
Le nettoyage et le repassage. 

Quels sont les critères déterminants quand tu choisis un hôtel? 
Il doit me plaire dans sa globalité. Quand je réserve un hôtel, je fais attention aux évaluations, à l’emplacement et au prix.

Dans quel genre de soirée te trouve-t-on? 
Cela fait très longtemps que je ne suis plus sortie. Mais si je le faisais, ce serait certainement pour me retrouver sur la piste de danse. 

Où émigrerais-tu si tu devais partir? 
J’émigrerais en Sardaigne et j’ouvrirais une gelateria. Sur la Costa Paradiso, au nord de l’île, où je vais d’ailleurs en vacances chaque année. 

Quelle est la citation que tu te ferais le plus facilement tatouer? 
N’importe quelle citation sur le thème de l’espoir – qui est en lien à mon nom. Nadine signifie «l’espoir». 

As-tu un talent caché? 
Je ne dirais pas que c’est un talent au sens strict du terme, mais je dirais que j’aime les chiffres. J’aime beaucoup les mathématiques, c’est pourquoi je serais peutêtre comptable si je n’étais pas devenue sportive professionnelle. Je suis aussi meilleure avec les chiffres qu’avec les noms – sauf ceux des bébés, par exemple.

Quand as-tu fait pour la dernière fois quelque chose pour la première fois? 
C’était il n’y a pas si longtemps. J’ai commencé à apprendre l’italien. J’aime beaucoup cette langue. Je voulais faire travailler ma tête pour changer du sport. En fait, comme je l’ai dit, je préfère les chiffres. Et il aurait fallu que je me concentre sur le fait de mieux parler l’anglais. Mais je préfère l’italien.

Avec qui aimerais-tu échanger ta vie pour une journée? 
Pour voir à quoi ressemble la vie de l’autre sexe, avec un homme. Sans pouvoir dire concrètement avec qui. 

Que ferais-tu si tu remportes le jackpot de l’Euromillions? 
J’offrirais un cadeau à mes proches – et peut-être que je m’offrirais un appartement de vacances en Sardaigne. 

Que veux-tu encore absolument apprendre dans ta vie? 
Il y a l’italien, d’un côté, mais j’aimerais aussi suivre un cours de barista avancé. J’ai déjà suivi le cours pour débutants et j’ai acheté une machine à café à piston.

De quoi te réjouis-tu le plus quand tu penses à ton après-carrière? 
De pouvoir me débarrasser de l’autocontrôle permanent sous forme de «quand est-ce que je vais dormir?», «estce que je me repose suffisamment?», «quelle nourriture vais-je consommer?» En outre, j’aimerais parfois avoir un quotidien régulier. Car en ce moment, chacune de mes journées est différente. Mais j’imagine qu’une fois que j’aurai un quotidien régulier, j’aurai à nouveau envie de plus de variété.